Etait-ce Babette qui m'a doublée comme une fusée au km 30 hier ?je n'ai vu que les couettes
je marchais déja depuis 7 km...et il m'en restait 12.2 km à faire
5565 au départ avec 1000 abandons je finis en 3h57' apparemment dan sle 1500 premiers ?!?
Course en banana split 1er semi 1h32'30" et second semi en 2h27'
Marathon du Mont-Saint-Michel
5 565 coureurs éprouvés par la canicule
Des bénévoles en train de soutenir un coureur sur la ligne d'arrivée. Le marathon du Mont-Saint-Michel a connu des conditions particulièrement extrêmes hier.
Sale temps pour les coureurs. Les 6 000 concurrents du marathon du Mont-Saint-Michel ont dû composer avec une météo caniculaire tout au long de leurs 42 kilomètres d'effort intense. Des conditions extrêmes et un gros coup de stress pour l'organisation. La course a été arrêtée vers midi. Un coureur originaire de Mortain a été conduit à l'hôpital de Saint-Malo. Son état était jugé sérieux hier soir.
Maudite canicule. Son retour a un peu gâché la fête hier alors que l'organisation espérait faire de cette huitième édition du marathon du Mont-Saint-Michel une nouvelle référence. Malgré de belles performances, on retiendra surtout un gros stress. Car la météo a décimé un effectif pourtant conséquent à l'origine. Certains ont estimé assez tôt les risques puisqu'il n'y avait à 8 h 30 que 5 565 partants sur 6 557 inscrits.
« A midi, seulement 1 500 coureurs avaient franchi la ligne d'arrivée », précisait même Denis Craveia, président du marathon. Au final, ils sont 4 529 à avoir franchi la ligne d'arrivée, à pied ou en navettes. Car la chaleur étouffante a fait tourner les têtes et dérégler les corps. Et c'est bien le thermomètre qui a explosé les records tout au long du parcours, dépassant les 30 degrés à l'arrivée en fin de matinée. « Je n'ai jamais connu des conditions comme ça pour un marathon », expliquait hier un coureur exténué, comme la plupart de ses pairs, après avoir parcouru les derniers mètres.
Le spectacle offert devant la ligne d'arrivée était parfois très impressionnant. Au point que les nombreux bénévoles de la Croix-Rouge et de la Croix-Blanche, prompts et efficaces, ont passé leur temps à épauler des athlètes affaiblis et titubants, parfois à la limite de l'évanouissement. « Il n'y a eu aucun manque d'eau, reprend Denis Craveia. Tout le monde a énormément bossé dans des conditions vraiment extrêmes. » Lesquelles ont poussé l'organisation à prendre des mesures en fin de matinée. En accord avec les services de secours présents sur place, elle a invité les coureurs à arrêter leurs efforts en fin de matinée. Beaucoup, frustrés de ne pouvoir continuer, n'ont pas tenu compte de cet appel. Au même moment, un coureur originaire de Mortain (Manche) a fait un malaise au 31e kilomètre. Transporté par hélicoptère à l'hôpital de Saint-Malo, son pronostic vital était « réservé » hier soir.