A course exceptionnelle, CR exceptionnel !
Voilà donc un petit retour sur ce week-end :
Vendredi : départ pour Nice (en fait, non, nous sommes partis dès Jeudi soir avec une halte à Clermont, et heureusement, vous verrez plus tard !). Nous arrivons chez Doc vers 17h (avec 1h de bouchons sur l'A7 car un abruti n'a toujours pas compris qu'un mégot pouvait enflammer les broussailles qui longent l'autoroute...). Après installation, je vérifie les horaires de retrait des dossards...ça finit à 19h..et pas possible le samedi. Il est 18h30...sprint jusqu'au site pour les récupérer ! Ouf ! Mais au moins, à 18h50, il n'y a plus la queue !
Samedi : nous sommes réveillés par l'hélico qui se rend sur la course des filles. La matinée est occupée à préparer les affaires (sac bleu, rouge, etc...) puis nous allons voir les filles sur la càp. Et ben, ça court, et ça court fort. Elles se font mal. Une tape dans la main de Daniela Ryf à son passage, des encouragements quand Manon Genet passe et on rentre à l'appart.
A 16h, dépose du vélo au parc ! Belle idée : une queue d'1 heure nous attend...Retour à 18h
Dimanche : réveil 5h, p'tit dej' gastronomique (!) et c'est parti pour le parc. Les pros partent à 7h. Doc à 8h30 et les V2 finissent le bal à 9h. Arrivé dans mon sas, juste avant le départ, je suis donc face à cette mer magnifique, il fait beau, quel pied ! Et je prendrais le mien pendant toute la natation. Eau claire, chaude (26-27° facile), un départ en rolling start, je ne prend aucun coups. Je m'applique sans forcer et remonte quelques petits groupe. C'est tellement agréable qu'au moment ou je tourne pour revenir vers la plage, je pense :"non, pas déjà !". Sortie d'eau en 30'
T1 sans m'affoler
Vélo : départ le long de la promenade, encore un grand moment. Arrivé vers l'aéroport, je croise les pros qui reviennent. Je ne reconnais que Sebastian Kienle avec sa position si parfaite. Les premiers coups de culs vers Vence chauffent un peu les cuisses mais je gère (tranquille toujours !). Mais, depuis quelques temps, il y a quelque chose qui ne va pas.
En regardant ma selle, je m'aperçois qu'elle pique du nez ! (Pù$àïN, ça se dévisse !!). Je la remonte à la main comme je peux tout en roulant et essaye de m'assoir au fond (pas en bec, sinon, ça retombe !). Alors, je fais quoi ? Je ne vais pas finir en danseuse ? Tant pis, je continue comme ça quasi toute la montée du col de Vence en la redressant (la selle
!) de temps en temps.
Et là, coup de bol, 2 cyclistes assis sur le bord ! Je regarde vite s'il n'y a pas d'arbitre et leur demande une clé allen. Yes, ils en ont ! Je resserre le chariot vite fait (ouf, toujours pas d'arbitres, en plus sur Ironman, ils ne sont pas tendres !). Un grand merci et je repars tout ragaillardi !
1ere partie de la descente : facile, propre, belle trajectoire !
2ieme partie : entre les "bump", les plaques d'égouts, les rainures sur les routes, les cailloux, les innombrables objets perdus par ceux passés avant, je choisis d'être bien prudent.
Mais, je suis une quiche en descente ou non ? Je me fait dépasser par une bonne centaine de concurrents, à droite, à gauche, à fond, à tombeau ouvert, en sifflant ou hurlant car je les gêne, en prenant tous les risques...Par rapport à eux, j'ai au moins perdu 10' sur les 30km de descente rien que sur la technique !
Enfin, retour vers l'aéroport puis la promenade. Cool ! Environ 3h, c'est ce que j'avais estimé.
T2 toujours sans s'affoler
CàP : Je décide de prendre un risque (si, si !) en partant vite et en regardant jusqu’où ça va ! Le premier A/R se passe ok avec même des sensations de mieux en mieux. Les encouragements de Val à chaque croisement me relancent. Le 2ième aller est encore mieux même si je dois gérer un point de côté. J'arrive au dernier demi-tour...et là...plus rien...c'est la panne...d'un coup ! Je prend un gel, ça repart doucement et je me traine jusqu'au bout. Elle est longue, cette promenade finalement !
Enfin, l'arrivée, certes, c'est un half mais quel contexte. Ce sont 3 saisons qui ont été orientées, planifiées, organisées pour être là ! Certains se qualifient tous les ans, sont doués physiquement, ont cette capacité à être bon, tout simplement. En ce qui me concerne, c'est plus laborieux ! Alors quel pied ! Et j'en profite !
Voilà, j'ai réalisé ce que j'appelle le "petit" Graal.
Il me reste le "grand" Graal ! C'est loin d'être gagné, voire mission impossible mais je vais le tenter ! Ça commence en 2020...
Merci à tous ceux qui m'ont envoyés des petits mots, messages, encouragements avant, pendant et après la course.
Merci à Val.