MercantourMan 2021

Bon allez, on va en dire un peu plus... https://labaroudeuse.fr/portfolio/mercantourman-xtrem-triathlon/
2 demi-fêlés que sont François et moi, en équipe ça nous semble plus réalisable pour rentrer dans les temps...
et donc 1 gros fêlé, Mika, tout seul

Salut, en effet ça à l'air mortel !

Seb a écrit:

Bon allez, on va en dire un peu plus... https://labaroudeuse.fr/portfolio/mercantourman-xtrem-triathlon/
2 demi-fêlés que sont François et moi, en équipe ça nous semble plus réalisable pour rentrer dans les temps...
et donc 1 gros fêlé, Mika, tout seul

J'ai même pas vu qu'il y avait des temps limites
J'ai pourtant été absorbé par toute la lecture du long long règlement qu'une fois que tu as fini de le lire l'envie de t'inscrire n'est plus là

Mika R a écrit:

Seb a écrit:

Bon allez, on va en dire un peu plus... https://labaroudeuse.fr/portfolio/mercantourman-xtrem-triathlon/
2 demi-fêlés que sont François et moi, en équipe ça nous semble plus réalisable pour rentrer dans les temps...
et donc 1 gros fêlé, Mika, tout seul

J'ai même pas vu qu'il y avait des temps limites
J'ai pourtant été absorbé par toute la lecture du long long règlement qu'une fois que tu as fini de le lire l'envie de t'inscrire n'est plus là

..pour un gars qui a chopé le t-shirt noir à l'ALPSMAN ...même pas peur!!!

Tu peux venir Rui. Il reste des places peut être. Arrivée de nuit à Embrun. Faut juste que qqn plante la tente pour que tu puisses dormir au bord du lac en arrivant à 3h du mat

J'avais jeté un coup d’œil sur cette épreuve, et  ce qui me dérangeait était l’autonomie totale (ça fait genre " je te loue une puce et tu te d’emmerde pour me la rendre à Embrun").

Il en faut pour tout les goûts

3 représentants du club au départ ce samedi pour une longue aventure.
Seb et François en duo
et Mika en solo.

Bon courage les gars !
Je vous enverrai le peu d'énergie qui me reste!

francoisl a écrit:

3 représentants du club au départ ce samedi pour une longue aventure.
Seb et François en duo
et Mika en solo.

Thierry D a écrit:

Bon courage les gars !
Je vous enverrai le peu d'énergie qui me reste!

merci.
je n'ai pas osé regardé les traces GPS, j'ai regardé la météo ... je sais pas lequel est le mieux  

Mika R a écrit:

francoisl a écrit:

3 représentants du club au départ ce samedi pour une longue aventure.
Seb et François en duo
et Mika en solo.

Thierry D a écrit:

Bon courage les gars !
Je vous enverrai le peu d'énergie qui me reste!

merci.
je n'ai pas osé regardé les traces GPS, j'ai regardé la météo ... je sais pas lequel est le mieux  

La météo pour sûr!

Pour nous suivre, c'est là que ça se passe : https://owaka.live/mercantourman/

46 au départ
23 en route (17 solos, 3 duos)
23 en gravel (15 solos, 4 duos)
20 DNS

seb tu as réussi à mettre les ways points sur ton tracé garmin ?
moi je vois des points bleus mais dans le résumé de parcours cela ne me dit pas que ce sont des points obligatoires..... en même temps si je suis la route je devrais passer dessus

Mika R a écrit:

seb tu as réussi à mettre les ways points sur ton tracé garmin ?
moi je vois des points bleus mais dans le résumé de parcours cela ne me dit pas que ce sont des points obligatoires..... en même temps si je suis la route je devrais passer dessus

Le règlement ne parle pas de wp. Juste suivre la trace. Si on la suit bien, on tombera dessus s'il y en a.

Bonne course à vous trois

ils l’ont fait
pas un niveau de merde ça

C'est en novembre dernier que l'idée d'une aventure sportive a germé dans ma tête. Nous sommes en plein 2ème confinement, notre rayon de quelques kms et notre heure de sortie sportive quotidienne ne me suffisent plus. Une envie d'escapade et de grands espaces est née, il faut que je trouve et satisfasse ce besoin vital. Et je tombe sur la page fb du mercantourman, un triathlon-aventure, dans les montagnes du sud-est, en autonomie et orientation. Leur slogan : "La liberté en récompense". Bingo, je suis instantanément séduit, je serai au départ !
Possibilité de le faire en solo ou en duo, j'ai envie de partager cette aventure. Il faut bien sûr trouver la bonne personne, à peu près du même niveau sur les 3 disciplines, qui adhère à ce projet, qui partage les mêmes valeurs... Quelques noms me viennent à l'esprit mais tout naturellement et comme une évidence, j'aimerais partager ce trip avec François Lefevre. Après quelques jours d'hésitation et de réflexions, il valide, ce sera mon binôme ! Plus qu'à s'inscrire, un petit dossier à remplir, justifier d'un minimum d'expérience sur la longue distance, et le tour est joué, nous en serons !!!

La longue préparation nous conduira à réaliser un second projet dans le projet. En effet, c'est le moment de concrétiser une envie commune d'effectuer la Route des Grandes Alpes à vélo. Une semaine fantastique d'amitié, de cohésion et de sport début juillet entre Annecy et Nice, partagée avec une 10aine d'amis.

La préparation n'est pas que physique, énormément de paramètres doivent être pris en compte. La logistique est mine de rien importante. Entre matériel obligatoire à avoir sur soi en permanence, évoluer de jour comme de nuit à vélo et à pied, apprivoiser les GPS et leurs autonomies, les ravitaillements également à avoir sur soi... bref, ça bouillonne là haut. Nous avons le droit et l'obligation d'avoir une équipe staff pour nous assister aux 2 transitions, après la natation et le vélo et assurer notre sécurité en cas de besoin. Qui mieux que nos 2 épouses respectives peuvent accomplir cette tâche cruciale ??

L'échéance approche, et le stress monte, j' y reviendrai...

25 septembre, 6h30, nous sommes 45 à attendre le départ dans une petite crique de méditerranée, avec la présence de nos accompagnateurs. Strictement rien à voir avec un départ classique de triathlon, aucune appréhension de la partie natation.
A 7h, nous sommes lâchés dans la grande bleue, aucune gêne, un vrai régal de voir le jour se lever, un panard total, juste profiter de cet instant privilégié que nous vivons. Le parcours est très simple, longer la côte jusqu'à sortir 3800m plus loin. L'eau est bonne, claire, un aquarium !

A la première transition, le rôle de notre staff est déjà d'une grande importance. Installation de nos vélos et préparation du matériel. Une fois changés, nous aurons droit à notre riz au lait, un café chaud et un pain au chocolat, Laurence et Magali nous gâtent. Nous en avions envie, mangeons !

Nous partons sur le parcours vélo dans les meilleures conditions possibles. Il vaut mieux car les chiffres du plat de résistance me donnent le tournis, simple solognot que je suis.
205 kms, 4 cols, 5500m d+, 128 kms de montée cumulés dont 55 juste pour le dernier col... je tablais sur une 12aine d'heures, pauses comprises... erreur !
La première montée se passe bien. Mika, qui le fait en solo, nous passe et nous savons que nous ne le reverrons qu'à l'arrivée si ce n'est à Orléans. Déjà le 2ème col se profile, le Turini. C'est long, 30 kms, avec les 15 du milieu plus costauds que le début et la fin. Cela m'a permis de ressentir que dans les pourcentages plus importants, ce n'est pas la grande forme... Les kms et les heures passent, nous abordons le 3ème col, la Colmiane, nous revoyons pour la première fois Laurence et Magali depuis la fin de la natation. Je commence sérieusement à accuser le coup alors que nous sommes qu'au 80ème km, et là, inexplicable aujourd'hui, une lubie, je veux un diabolo menthe ! Nous passons St Martin Vésubie, sans trouver le breuvage convoité. Avant le sommet du col, grosse alerte et 1ère hypo pour moi. En haut du col, arrêt obligatoire, j'ai froid, il faut manger mais rien ne me fait envie. Nous nous arrêtons dans un bar, c'est autorisé, et je commande enfin mon diabolo menthe, un deuxième, et une assiette de charcuterie fromage qui me tireront de ce mauvais pas. François, solide comme toujours, est en forme, j'ai le sentiment qu'il se balade et de le ralentir en permanence.
Nous reste plus que la Bonnette, le 4ème col. Interminable... 30kms de faux plat montant et 25kms régulier à 7-8 % environ. Je fais juste illusion dans la première partie, dans la roue de François, mais passé St Étienne de Tinée et les premières pentes plus raides, rien ne va plus. Nous sommes au 150ème environ, la vitesse diminue inexorablement, pour tomber à 4 km/h... Début d'hallucinations, à 2 reprises, je pense voir la voiture du staff, à tort. Je touche le fond ! Ça cogite énormément, je veux négocier avec l'organisateur pour que François puisse finir tout seul, je suis dans l'impasse. A mi pente, je retrouve François qui m'offre un coca dans un refuge, et il m'apprend que la voiture est au sommet, j'accuse le coup. En réalité, ils ont comploté. Mon binôme, Laurence et Magali, ont pris la décision de ne pas me laisser le choix, la prochaine fois que je reverai la voiture sera à l'arrivée du vélo. Sur le coup, je leur en veux énormément ! Pas de réseau téléphonique, j'ai à ce moment précis le sentiment qu'ils jouent avec ma santé... un vrai débat !
La nuit est tombée et contre toute attente je me refais la cerise sur les derniers kms du col. Au sommet, je comprends enfin le stratagème mis en place pour me forcer à terminer et je veux partir de suite dans la descente. Manque de lucidité total. François, très justement, me souffle dans les bronches, et m'ordonne de me couvrir. Merci, juste une évidence, nous sommes à 2700m d'altitude en pleine nuit !
Et pour la première fois de la journée, je vais pouvoir lui rendre la pareille et lui être utile. Je suis équipé d'un très bon éclairage sur mon vélo, il prend ma roue, et lui en fait bénéficier toute la descente jusqu'à la fin du parcours. Put...., enfin une satisfaction ! Clin d'œil à mes amis lycée, le parcours passe par Jausiers...

Nous arrivons à la 2eme transition avec une bonne heure de retard sur mon prévisionnel. Nous y retrouvons notre staff ainsi que Alain K, ancien asfasien, revenu vivre dans sa région d'origine. Ceux qui le connaissent ne peuvent qu'apprécier sa gentillesse et sa bienveillance, vous imaginez donc le plaisir que me procure sa présence.
Nous prenons notre temps, nous nous changeons intégralement, et mangeons. Nous avions prévu un réchaud pour faire une soupe, un plat lyophilisé et un café, Tout passe et me fait envie, je sais maintenant que nous irons au bout. Notre staff est exceptionnel !

Nous partons vers 22h30 pour une nuit en montagne, Alain K nous met sur le bon chemin, et nous prodigue quelques conseils, il connaît le coin comme sa poche. Merci et au plaisir Alain.
8h30 pour boucler l'aventure dans les 24h et gagner symboliquement notre liberté, un rudius.
Je prévoyais 10h, ça s'annonce compliqué.
Le trail se décompose en une montée de 17 kms et 1600m d+, et une descente de 26 kms pour rejoindre le lac d'Embrun. Nous arriverons au col des Orres à 3h du matin tout juste, avec la pluie. Nous nous équipons pour rester au sec le plus possible. Il nous reste 4h pour boucler avant l'heure fatidique, donc pas de pause comme prévu initialement, on trace. Le début de la descente est pentue et technique, je n'y vois pas grand chose, et redeviens le boulet de François. La piste s'élargit enfin, on peut alterner course et marche rapide, on calcule difficilement mais on ose y croire encore. Apres plusieurs averses, la pluie s'installe définitivement jusqu'à l'arrivée. Nous terminerons vers 7h20, privé du fameux rudius, pour une 20aine de minutes, que nous venions glaner, mais simplement heureux d'avoir partagé cette belle aventure. A l'arrivée, Mika était là, arrivé plus de 3 heures avant nous, il a gagné sa liberté, Bravo ! Notre staff a voulu trop bien faire, Laurence et Magali voulaient finir avec nous mais ne nous ont pas retrouvé, elles ont loupé notre arrivée. C'est un regret de ne pas avoir partagé ça ensemble mais impossible de leur en vouloir, il n'y a eu aucune autre fausse note, l'assistance a juste été parfaite.

Il y a des tranches de vie qui restent gravées dans nos mémoires, à n'en pas douter, celle-ci occupera pour un bon moment le haut du panier. Merci mes amis.

Ps : Ma défaillance en vélo n'est pas une nouveauté sur les grosses épreuves et je pense avoir identifié la cause. 48h avant l'échéance, je suis incapable de gérer mon stress. Les 2 nuits précédentes, je dors très mal, j'emmagasine de la fatigue, je me renferme, le ventre se noue, je rentre dans une bulle, une spirale infernale. Je pars fatigué et peine à m'alimenter. Problème insoluble ou pas, je n'ai pas encore trouvé la solution...

Super CR
Bravo à vous trois pour votre courage et volonté

....4 jours de lecture ( et j'ai pas fini le cr de Phil )

Rui a écrit:

....4 jours de lecture ( et j'ai pas fini le cr de Phil )

C'est bon Rui, t'as fini? En voilà encore une petite couche .

Que les choses soient claires, à la base l’idée de cette course c’est pas moi qui l’ai eu ! C’est Seb, mais je n’ai pas mis bien longtemps à y adhérer et je le remercie d’avoir pensé à moi. Pour plusieurs raisons. Besoin d’évasion, de Montagne, d’une course différente. Quelque chose qui me fasse rêver, un défi à réaliser à deux. Tout était réuni dans ce Mercantourman, une randonnée triathlétique en ligne, un départ sur la méditerranée et une arrivée à Embrun. Pas de chrono vraiment officiel, pas de règles contraignantes, pas de ravitos ni de balisage, juste une trace à suivre et cette idée d’autonomie testé pendant les 7 majeurs l’an dernier m’avait séduite. Pas si facile d’organiser son alimentation, son équipement pour palier à tout ce qui peut se passer en montagne pendant 24h. Bref, l’idée est lancée et ce sera une de mes belles motivations sportive et humaine de cette année.
Samedi 6h30 le jour se lève sur la petite plage de La Marlat, la natation pour une fois ne sera pas source de stress, aucune chance de prendre un coup, le but est juste d’arriver 3800 plus loin sans se faire mal et de profiter au maximum de cette mer bleue et du jour qui se lève pour d’arriver frais à notre transition et rejoindre nos femmes qui auront tout préparé. Mission accomplie. Première fois que je prends 15’ pour me changer, manger et boire un café. Merci à elles.
Le vélo s’annonce rugueux, on en a pleinement conscience, il va falloir gérer ça au mieux. 205 bornes et surtout 5600 m positif ça impose un peu de retenue et de respect. Ne jamais se mettre dans le rouge, monter, descendre, se ravitailler au bon moment, se couvrir, se découvrir, anticiper les coups de moins bien et progresser au rythme du plus lent qui ne sera jamais le même. Le premier col se passe bien, Seb prudent reste un peu derrière, puis arrive un beau morceau avec le Turini. C’est long, c’est beau mais je sens que mon partenaire a du mal à rentrer dans la course. Trop prudent, anxieux ? Je connais ses soucis sur le long mais pour le moment pas d’inquiétude il va se refaire la cerise ! Un passage dans une petite ville de la Vésubie ou nous recherchons le fameux diabolo menthe et on repart bredouille, mon partenaire est intransigeant, c’est diabolo menthe ou rien ! Puis vient le col de La Coulmiane, pourtant pas si pire mais Seb nous rejoint en plein hypo ! Arrêt obligatoire dans un petit resto et j’essaye de lui faire comprendre qu’on ne bougera pas de là tant qu’il n’aura pas mangé, bu et repris des forces. La route est encore très longue, s’il faut perdre un peu de temps c’est maintenant ou jamais. La grande assiette de fromage charcuterie ne lui fait pas très envie en revanche 2 diabolos ! Moi je bouffe avec appétit c’est bon signe. La boisson verte fait son effet et Seb envoie du lourd toute la descente du col de St Martin jusque dans la vallée de la Tinée. Ensuite ça se gâte à nouveau, la longue, très longue montée vers La bonnette ou j’essaye tant bien que mal de d’aider mon copain sans être trop pesant. Je vois bien qu’il lutte et que la sale idée de mettre le clignotant commence à faire son chemin dans sa tête. C’est dur pour lui car il met en péril l’équipe, et c’est dur aussi pour moi. Je vois bien sa détresse et je me sens bien impuissant. Et voilà les grosses pentes de La Bonnette, je pars en éclaireur à la recherche d’un éventuel bistrot mais il faudra attendre la moitié de la montée et Seb arrive complètement démoli. Plus de caprice sur la boisson, ici le coca fera l’affaire et un gentil randonneur lui filera même 2 compotes. Par chance pas de réseau et les filles sont loin. Est-ce un bien ou pas ? Ca empêche tout abandon mais ça veut dire aussi qu’on commence à prendre des risques, le jour va bientôt tomber, on continue de grimper, il va faire plus froid, encore 13 kms et 900m. Le sommet arrive enfin mais je ne vois pas la lumière de Seb dans les lacets et je suis pris un peu de panique. Continu-t-il à monter ? Et les filles ne sont pas là, elles ont basculé vers la transition. J’arrive à joindre Mag et lui demande de l’aide, mais Seb arrive par miracle. Je sais que s’il arrivait là on allait boucler cette course, plus aucune raison d’abandonner, le plus dur est passé. Aucune explosion de joie, mon copain est persuadé qu’on lui a tendu un piège pour ne lui laisser aucune échappatoire . Ce n’était pas le cas mais avec un peu de recul, tant mieux ! T’es au sommet mon Seb ! T’as gagné ! Il me faudra gueuler un peu pour qu’il accepte de se couvrir pour descendre. Je lui ordonne de mettre sur le dos toutes les fringues qu’il a dans sa sacoche et trimballe depuis le début de journée. J’ai dû me fâcher et le menacer de ne pas descendre ! Il ne faudra qu’un petit km pour qu’il me remercie, et c’est à la lumière de son phare puissant qu’on rejoindra les filles à Barcelonnette. Pas besoin de vous dire qu’on n’a pas chercher à descendre du vélo façon Thierry à Tours, Ouf le vélo est posé !
45’ de transition, ça fait rêver ! On se change, on mange chaud, merci les filles vous êtes au top vous allez pouvoir aller vous coucher. Je fais la connaissance d’un ancien asfasien bien sympathique qui nous accompagnera un peu sur le début du trail. On part l’esprit léger, et d’un bon pas, Seb est transformé et on prend à la légère la fin du chantier. Toute la montée est longue, on se perd juste une fois et mon copain fait le job avec son gps. Juste les 2 derniers kms seront plus raides pour enfin parvenir au sommet du col des Ores. Premier grand moment d’émotion détendue, on se congratule, il commence à pleuvoir mais on s’en fou. Je propose à Seb de trottiner dans les pentes raides mais sa vision nocturne ne lui permet pas de fantaisie. Nous continuons à compter le temps qu’il nous reste pour passer sous les 24hrs. C’est jouable mais la marge de manœuvre est petite et ne fera que diminuer au fur et à mesure de notre descente pour finir par disparaitre complètement. Il nous aura manqué 27 mn, il pleut des cordes mais le contrat principal est rempli ! Nous étions venus pour faire une course à deux, pour la finir à deux, alors pas de trophée pour nous mais on est fiers quand même. Il aura fallu un gros mental à mon copain pour m’accompagner jusqu’au lac d’Embrun, je n’aurai été que le petit truc qui l’aura poussé un peu plus loin que d’habitude, c’est tout. J’ai remplacé Mag
Prochaine connerie Seb, tu penses à moi ! (évite les trails de nuit quand même je ne t’ai pas perdu cette fois mais il ne faut pas tenter le diable )

francoisl a écrit:

Prochaine connerie Seb, tu penses à moi ! (évite les trails de nuit quand même je ne t’ai pas perdu cette fois mais il ne faut pas tenter le diable   )

27' ça fait chier quand même, non ??

Seb a écrit:

francoisl a écrit:

Prochaine connerie Seb, tu penses à moi ! (évite les trails de nuit quand même je ne t’ai pas perdu cette fois mais il ne faut pas tenter le diable   )

27' ça fait chier quand même, non ??

vous êtes 14 ème sur 15 arrivants. Derrière les mecs ont abandonné. ... et il y a ceux qui ne sont pas partis

17 solos et 4 équipes au départ (pour la route)
--> 6 abandons (en individuel), les équipes arrivent toutes
--> 12 qui entrent dans les 24h. Les 4ème, 5ème et 6ème arrivent en 22h30, les 9/10/11 à 25 minutes de la barrière horaire le 12 ème pile poil et les 13/14/15 après ... le temps limite a du être calculé au hasard  

Et en gravel plus d'abandons à priori mais tous les arrivants rentrent dans les temps.
Ils avaient 41h, soit 17h de +, je trouve le delta important entre les 2 options.

Seb a écrit:

Et en gravel plus d'abandons à priori mais tous les arrivants rentrent dans les temps.
Ils avaient 41h, soit 17h de +, je trouve le delta important entre les 2 options.

17h pour 28km de plus, sachant qu'ils avaient quand même pas mal de parties route. je crois qu'il avait prévu que certains gravel dorment (d'où le sac de couchage obligatoire pour eux)

Mika R a écrit:

Seb a écrit:

Et en gravel plus d'abandons à priori mais tous les arrivants rentrent dans les temps.
Ils avaient 41h, soit 17h de +, je trouve le delta important entre les 2 options.

17h pour 28km de plus, sachant qu'ils avaient quand même pas mal de parties route. je crois qu'il avait prévu que certains gravel dorment (d'où le sac de couchage obligatoire pour eux)

Moi j'ai dormi sur le vélo dans la Bonnette...