Les dimanches se suivent et ne se …
Dimanche 20 mars 2005 :
Charenton sur Mermillon (16) : Yves (41 ans) licencié au « Rapide Charentais » et Vincent (41 ans) licencié « Aux copains d’abord ».
Au programme 10 kms : Objectif pour Yves, moins de 34 minutes, objectif pour Vincent moins de 44 minutes.
Résultat : Yves 34mn 41s, Vincent 43mn 42s.
Après la course :
Un copain de Yves « Tu restes pour la remise des prix ? »
- Yves « Nan, rien à fout’, j’me barre »
- Copain « Ben ça va pas ? »
- Yves « Nan, course de nazes, mal organisée, trop chaud et j’ai été gêné au départ »
- Copain « Attends si ça se trouve t’as fais un podium en vétéran 1 »
- Yves « Nan, j’fais 4, j’ai regardé et j’sais pas c’que les 3 autres ont pris mais y ont pas l’air clean, si tu vois ce que je veux dire »
- Copain « Bon ben t’as raison, barre toi t’es pas drôle »
Un copain de Vincent « Tu restes pour la remise des prix, ? Y’a l’apéro ! »
- Vincent « Evidemment que je reste, les organisateurs et les bénévoles sont tellement sympas »
- Copain « Alors ton chrono ? T’es content ? »
- Vincent « Tu m’étonnes ! Et puis t’as vu le temps qu’il a fait, c’est génial ce soleil »
- Copain « Si ça se trouve, t’as gagné quelque chose ? »
- Vincent « Oui, le droit de revenir l’année prochaine (rires), j’dois être 190ème sur 270 j’crois alors tu sais… Heureusement que je ne cours pas pour gagner quelque chose »
- Copain « Si si, à la tombola (rires), bon on le boit ce verre ? »
- Vincent « Oui oui, après j’y vais, j’ai une famille qui m’attend, je prendrais ma douche à la maison pour rentrer plus tôt »
Yves au volant de sa voiture sur le chemin du retour :
« Evidemment j’me tape tous les feux, c’est bien ma journée, et l’aut’ con là qu’avance pas, une femme évidemment »
Vincent au volant de sa voiture sur le chemin du retour :
« Tiens je vais m’arrêter chez le fleuriste pour prendre des fleurs ça va faire plaisir à Elise et puis des bonbons pour les gosses chez le boulanger »
Yves de retour chez lui :
« Bon ça va les gosses ! Lâchez moi un peu ! C’que vous pouvez être chiants »
- « Qu’est-ce qu’y a Papa ? T’as pas gagné ? »
- « Non et m’emmerdez pas, z’avez fais vos devoirs ? »
- « Presque tout »
- « Alors ? Qu’est-ce que vous foutez là ? Allez à vos devoirs »
- « Ben on t’attendait pour manger »
- « M’en fous j’ai pas faim et c’est quoi cette odeur »
- « Un lapin à la moutarde mon chéri, d’habitude tu aimes ça »
- « Ouais c’est gras ça encore, pas étonnant que j’avance pas, avec ce que tu me fais à bouffer »
Vincent de retour chez lui :
« Alors qu’est-ce que vous avez fais les enfants ce matin ? »
- « On a fait nos devoirs, on a presque tout fait »
- « C’est bien, vous finirez ce soir »
- « Qu’est-ce que c’est qui sent si bon ? »
- « Désolé chéri, je sais que tu n’aimes pas trop ça, mais il restait un lapin au congélo donc j’ai fait un lapin à la moutarde »
- « Ben c’est pas grave, je suis sûr qu’il sera bon ton lapin à la moutarde, tiens c’est pour toi »
- « Ah des fleurs ! T’es mignon, j’ai oublié de te dire, Maman vient déjeuner avec nous ce midi »
- « C’est bien, ça va lui faire plaisir de voir les enfants, elle va bien ? »
- « Et ta course ? »
- « Nickel, j’ai explosé mon record et j’ai mis le comptable de la boite à 2 minutes, il était vert »
L’après-midi de Yves :
Françoise : « Si on allait faire un tour en forêt avec les enfants ? »
- « Nan ! J’ai mal aux jambes, j’vais faire du compex »
- « Bon tant pis, on va rester là ! »
- « Non non surtout pas, allez y vous, si vous restez les gosses vont faire du bruit et ça va m’énerver »
- « Parce que là t’es pas énervé ? »
- « Quoi ? Qu’est-ce t’as dit ? J’suis pas énervé d’abord »
L’après-midi de Vincent :
Vincent : « Si on allait faire un tour en forêt avec les enfants et ta mère ? »
- « C’est une bonne idée, ben t’as pas mal aux jambes ? »
- « Si un peu mais c’est pas grave, autant profiter du soleil »
Le soir venu dans le lit de Yves :
Françoise : « Faut pas que tu t’inquiètes, ça ira mieux sur la prochaine course ! Hein ? Réponds moi ! »
- « Ouais ouais et pis me touche pas, j’ai sommeil et j’ai mal à la tête »
Le soir venu dans le lit de Vincent :
Elise : « Ben dis donc, ça n’a pas l’air de t’avoir beaucoup fatigué ta course mon champion »
-« Qu’est-ce que tu crois ? T’as épousé un grand sportif et je peux te le prouver toute la nuit ! »