Marathon Nice Cannes

2 illustres représentants du club sur ce marathon dimanche prochain.

774 BLANVILLAIN JEAN PAUL
1894 MARTIN VILLEPOU ALAIN

La météo annonce un grand soleil sur la côte avec des températures de 10 à 17°C sans vent.

Bonne course !

Un grand merci.

francoisl a écrit:

2 illustres représentants du club sur ce marathon dimanche prochain.

774 BLANVILLAIN JEAN PAUL
1894 MARTIN VILLEPOU ALAIN

La météo annonce un grand soleil sur la côte avec des températures de 10 à 17°C sans vent.

Bonne course !

Ce sont des conditions idéales pour passer sous les 2h30 ça

Amusez-vous bien et profitez du soleil

Je regrette déjà

Sébastien DOISNEAU a écrit:

Je regrette déjà

Faut pas pleurer Seb. Tu vas te rattraper à La Rochelle.
Il faut savoir que tous les ans à La Rochelle c'est 26°, un soleil superbe et des terrasses de café bondés par des supporters survoltés

A la vache, j'avais pas vu que c'était dimanche
ça va être un peu juste pour le préparer sérieusement

...finalement, je vais pas le faire.

Fabrice a écrit:

A la vache, j'avais pas vu que c'était dimanche
ça va être un peu juste pour le préparer sérieusement

...finalement, je vais pas le faire.

pareil

Finalement je vais le faire ....Dommage pour ceux qui font Orléans ou La Rochelle, on vous raconteras, je pense que je vais prendre mon temps s'il fait beau.

pololook a écrit:

Finalement je vais le faire ....Dommage pour ceux qui font Orléans ou La Rochelle, on vous raconteras, je pense que je vais prendre mon temps s'il fait beau.

typiquement le mec limite qui fait genre j'vais pas vite mais qu'est plus dans le coup

pololook a écrit:

Je pense que je vais prendre mon temps s'il fait beau.

Il a du faire sacrément beau, non ???

Polo et Alain ensemble en 3h52'

Bravo à vous 2 en attendant un petit compte-rendu.

D'habitude je conseille de narrer le récit de vos aventures sportives dans les colonnes de Trifase.
Le prochain étant un peu éloigné dans le temps (fin décembre), je vous livre donc dès maintenant ce que j'y réserve habituellement.

LE FESTIVAL DES CANNES.

Sur le site des résultats, il est affiché que Polo et moi-même finissons ex æquo en 3h53’04 à la 3167 et 3168ème place (sur 8207 finishers).
Heureusement, quand les résultats tiennent compte du temps réel enregistré par le passage sur la ligne de départ de notre puce perso, on peut les corriger et trouver confirmation de ma victoire écrasante sur Polo avec mon temps de 3h52’52 contre 3h52’55 pour Polo.

Bien sûr, je rigole et si je finis cette belle épreuve, c’est grâce à Polo.
Sans sa présence, c’était l’abandon du 30ème km. Merci Polo.
Chacun d’entre nous prend le départ d’1 épreuve pour y chercher quelque chose, un résultat le plus souvent, parfois des rencontres, des paysages, des sensations ou d’uniques souvenirs inoubliables..
Et si, parmi mes 43 (après maints calculs savants et rigoureux) marathons déjà courus (j’y inclus les marathons des IM), certains se confondent dans les brumes de mes souvenirs, ce Marathon des Alpes Maritimes restera sans doute plus nettement identifiable dans les circonvolutions de ma matière grise.

Petit résumé.
Après l’attente, rituelle, de plus d’une demi heure dans la longue file qui avance lentement vers les quelques cabines WC disponibles (une vingtaine, tout au plus, pour les 10.000 partants de cette 1ère édition !), je suis au départ 5’ avant le coup de feu. Pas eu le temps d’un petit footing d’échauffement, tant pis. Ça se fera sur les premiers kilomètres. Je cherche Polo dans cette foule impatiente. Il doit être devant moi, dans le sas des 3h. Je suis dans celui des 3h15, avec un meneur d’allure porteur d’un drapeau jaune que je suis bien décidé à suivre.
Deux minutes avant le départ tous les sas sont ouverts et les compétiteurs ainsi libérés peuvent se rapprocher de la ligne de départ. Ça bouscule et presse un peu, mais pas de Polo dans mes alentours et j’ai perdu de vue le meneur au drapeau jaune.

Pan ! c’est parti. Toute la promenade est à nous. C’est une invasion sur les 3 files de chaque côté du terre plein central. Fantastique galopade où le 1er km passe en 4’30 sans s’en rendre compte. Puis je vois à nouveau le meneur des 3h15, un peu devant moi. 2ème km en 4’15 et je l’ai rejoins. Il baisse son allure peu de temps après et le 3ème km me paraît bien trop calme à 4’50. Je cherche toujours Polo.
Qu’à cela ne tienne, Nelly doit m’attendre à St Laurent du Var vers le 7ème km et je me sens déjà moins seul.

8ème km ! Pas de Nelly, mais des sensations de mollets durs et de cuisses lourdes !!! Je connais ça. Très mauvais signe. Je sens que je suis obligé de forcer pour suivre le ‘’meneur jaune’’. Pourtant l’allure est régulière. 4’ 35 ou 4’40 à chaque kilomètre. Allure qui, lors de mes entraînements était plutôt relax…Mais pas aujourd’hui.

10ème km en 46’. Cela aurait dû être dans la facilité en regard des 10km de l’Indien parcourus en moins de 40’, il y à moins d’1 mois. Mais là, ça ne va pas. Aucune aisance, aucune souplesse.

15ème km et les ‘’beaux’’ immeubles de Villeneuve-Loubet sont atteints. Les souvenirs des Tri LD de Nice des années 90 m’assaillent. Nous y faisions demi-tour, le parcours pédestre faisait alors 32 km. J’y avais de bien meilleurs sensations qu’aujourd’hui. Pourtant, même ciel bleu, même mer turquoise et claire. Mais, aujourd’hui, beaucoup plus d’acteurs et de spectateurs. Et des jambes bien lourdes. Je traîne en fond de paquet derrière le meneur toujours régulier.

20ème km. Pas de Polo en vue. J’apprendrai qu’il passera en 1h42’50, après avoir tenu compagnie à un de ses collègues de boulot qui n’a pu se préparer comme il l’aurait voulu à cause d’1 tendinite achiléenne.
Pour ma part, j’atteins le 20ème km en 1h37’40 à ma montre. La route, toute plate jusqu’alors, s’élève brutalement pour 1 premier ‘’sommet’’ sur 20m d’où l’on rejoint la mer quittée depuis peu en un surplomb magnifique.

Il fait beau, il fait chaud, les spectateurs s’amassent toujours aussi nombreux et les encouragements fusent. Mais ce n’est pas le bon jour. Diniz, le champion Olympique 2004 de la marche passe –en marchant bien sûr - et en discutant quelques centaines de mètres derrière le paquet des 3h15. C’est la dernière fois que je verrai le très régulier meneur d’allure. Diniz finira en 3h14’. Moi je passe à plus de 5’ au kilo et c’est encore trop vite.
A l’approche du 30ème kilo, c’est le paquet des 3h30 qui me double.
2h13’ de course. 30KM. Nelly et sa fille Rozenn sont là. Ça tombe très bien.
Du 20ème au 30ème kilomètre, ils annonçaient une seule montée. Elle était bien là : près de 500 m à 5 ou 6%. Ça devait être la seule. Je vous promets qu’il y en avait beaucoup d’autres..
- J‘abandonne ! vous me ramenez ?
- ….
- Si, si, j’ai mal partout !
Dos, nuque, épaules et bien sûr dans toutes les jambes. Le paysage est splendide, je reviendrai…
Une bonne minute de palabres quand Polo surgit. Pas frais non plus ! Mais plus décidé à poursuivre que moi.
- Viens avec moi, on va le finir quand même. On va s’y aider. Reste pas plus de 12 bornes…
Un conseil : ne partez jamais seul sur un marathon.
Un avis : si vous croyez avoir un copain, jugez-le dans vos galères.

Ce sont peut-être les 12 km les plus réjouissants de ma (longue) ‘’carrière’’.

A chaque fois que j’ai eu un coup de moins bien, Polo m’a attendu. Et parfois j’ai pu lui rendre le même service. Les aléas de la ‘’forme’’ sont inexplicables.
Ce fut très long. 12km en plus d’1h20 ! Ce fut merveilleux.
La volonté d’en finir, malgré tout, entretenue au feu de l’amitié. Je vous le conseille. Un Polo complètement déshydraté, arrêté à chaque source provençale, chaque épongeage et pour moi quelques étourdissements ; pour tous deux des arrêts de moral itératifs compensés par l’encouragement muet d’un regard bienveillant ou des plaisanteries pour couvrir ce désarroi inattendu. Un vrai bonheur. Une aubaine !

Une arrivée bras dessus bras dessous. Une dernière vanne. Un dernier vertige. Une médaille et la très grande probabilité de se retrouver à nouveau sur ce circuit dans un assez bref délai.

Reste à trouver les raisons de cette petite mésaventure.
Pour Polo, pas de problème, il est sans doute trop vieux pour ce genre d’effort. Mais pour moi ?
Bof ! Je ne vois pas.
Tant pas. Rendez-vous le 5/04/09 à Paris.

Arrête Alain d'écrire des trucs pareils :
ça donne (presque) envie d'être vieux !!

Trop vieux !!!tu veux me vexer?
Si j'ai fini c'est que je ne m'étais pas mis d'objectif hormis celui de finir, ce qui vu mes longues sorties d'entraînement n'était pas forcement gagné. je voulais aller au bout de ma peine mais c'est bien connu c'est plus facile de souffrir à deux. La misère est moins pénible au soleil aurait dit un certain Charles A.
J'avais dit pas de Marathon en 2009 mais j'ai déjà une inscription pour Paris (qui la veut ?) et les collègues de Nice parlait de Berlin, je suis mal barré.

AMV a écrit:

Pour Polo, pas de problème, il est sans doute trop vieux pour ce genre d’effort. Mais pour moi ?
.

Polo, tu vas pas me dire que j'avais oublié le

Et surtout, que personne ne rachète la place de Polo à Paris; c'est un ordre.

AMV a écrit:

D'habitude je conseille de narrer le récit de vos aventures sportives dans les colonnes de Trifase.
Le prochain étant un peu éloigné dans le temps (fin décembre), je vous livre donc dès maintenant ce que j'y réserve habituellement.

LE FESTIVAL DES CANNES.

Sur le site des résultats, il est affiché que Polo et moi-même finissons ex æquo en 3h53’04 à la 3167 et 3168ème place (sur 8207 finishers).
Heureusement, quand les résultats tiennent compte du temps réel enregistré par le passage sur la ligne de départ de notre puce perso, on peut les corriger et trouver confirmation de ma victoire écrasante sur Polo avec mon temps de 3h52’52 contre 3h52’55 pour Polo.

Bien sûr, je rigole et si je finis cette belle épreuve, c’est grâce à Polo.
Sans sa présence, c’était l’abandon du 30ème km. Merci Polo.
Chacun d’entre nous prend le départ d’1 épreuve pour y chercher quelque chose, un résultat le plus souvent, parfois des rencontres, des paysages, des sensations ou d’uniques souvenirs inoubliables..
Et si, parmi mes 43 (après maints calculs savants et rigoureux) marathons déjà courus (j’y inclus les marathons des IM), certains se confondent dans les brumes de mes souvenirs, ce Marathon des Alpes Maritimes restera sans doute plus nettement identifiable dans les circonvolutions de ma matière grise.

Petit résumé.
Après l’attente, rituelle, de plus d’une demi heure dans la longue file qui avance lentement vers les quelques cabines WC disponibles (une vingtaine, tout au plus, pour les 10.000 partants de cette 1ère édition !), je suis au départ 5’ avant le coup de feu. Pas eu le temps d’un petit footing d’échauffement, tant pis. Ça se fera sur les premiers kilomètres. Je cherche Polo dans cette foule impatiente. Il doit être devant moi, dans le sas des 3h. Je suis dans celui des 3h15, avec un meneur d’allure porteur d’un drapeau jaune que je suis bien décidé à suivre.
Deux minutes avant le départ tous les sas sont ouverts et les compétiteurs ainsi libérés peuvent se rapprocher de la ligne de départ. Ça bouscule et presse un peu, mais pas de Polo dans mes alentours et j’ai perdu de vue le meneur au drapeau jaune.

Pan ! c’est parti. Toute la promenade est à nous. C’est une invasion sur les 3 files de chaque côté du terre plein central. Fantastique galopade où le 1er km passe en 4’30 sans s’en rendre compte. Puis je vois à nouveau le meneur des 3h15, un peu devant moi. 2ème km en 4’15 et je l’ai rejoins. Il baisse son allure peu de temps après et le 3ème km me paraît bien trop calme à 4’50. Je cherche toujours Polo.
Qu’à cela ne tienne, Nelly doit m’attendre à St Laurent du Var vers le 7ème km et je me sens déjà moins seul.

8ème km ! Pas de Nelly, mais des sensations de mollets durs et de cuisses lourdes !!! Je connais ça. Très mauvais signe. Je sens que je suis obligé de forcer pour suivre le ‘’meneur jaune’’. Pourtant l’allure est régulière. 4’ 35 ou 4’40 à chaque kilomètre. Allure qui, lors de mes entraînements était plutôt relax…Mais pas aujourd’hui.

10ème km en 46’. Cela aurait dû être dans la facilité en regard des 10km de l’Indien parcourus en moins de 40’, il y à moins d’1 mois. Mais là, ça ne va pas. Aucune aisance, aucune souplesse.

15ème km et les ‘’beaux’’ immeubles de Villeneuve-Loubet sont atteints. Les souvenirs des Tri LD de Nice des années 90 m’assaillent. Nous y faisions demi-tour, le parcours pédestre faisait alors 32 km. J’y avais de bien meilleurs sensations qu’aujourd’hui. Pourtant, même ciel bleu, même mer turquoise et claire. Mais, aujourd’hui, beaucoup plus d’acteurs et de spectateurs. Et des jambes bien lourdes. Je traîne en fond de paquet derrière le meneur toujours régulier.

20ème km. Pas de Polo en vue. J’apprendrai qu’il passera en 1h42’50, après avoir tenu compagnie à un de ses collègues de boulot qui n’a pu se préparer comme il l’aurait voulu à cause d’1 tendinite achiléenne.
Pour ma part, j’atteins le 20ème km en 1h37’40 à ma montre. La route, toute plate jusqu’alors, s’élève brutalement pour 1 premier ‘’sommet’’ sur 20m d’où l’on rejoint la mer quittée depuis peu en un surplomb magnifique.

Il fait beau, il fait chaud, les spectateurs s’amassent toujours aussi nombreux et les encouragements fusent. Mais ce n’est pas le bon jour. Diniz, le champion Olympique 2004 de la marche passe –en marchant bien sûr - et en discutant quelques centaines de mètres derrière le paquet des 3h15. C’est la dernière fois que je verrai le très régulier meneur d’allure. Diniz finira en 3h14’. Moi je passe à plus de 5’ au kilo et c’est encore trop vite.
A l’approche du 30ème kilo, c’est le paquet des 3h30 qui me double.
2h13’ de course. 30KM. Nelly et sa fille Rozenn sont là. Ça tombe très bien.
Du 20ème au 30ème kilomètre, ils annonçaient une seule montée. Elle était bien là : près de 500 m à 5 ou 6%. Ça devait être la seule. Je vous promets qu’il y en avait beaucoup d’autres..
- J‘abandonne ! vous me ramenez ?
- ….
- Si, si, j’ai mal partout !
Dos, nuque, épaules et bien sûr dans toutes les jambes. Le paysage est splendide, je reviendrai…
Une bonne minute de palabres quand Polo surgit. Pas frais non plus ! Mais plus décidé à poursuivre que moi.
- Viens avec moi, on va le finir quand même. On va s’y aider. Reste pas plus de 12 bornes…
Un conseil : ne partez jamais seul sur un marathon.
Un avis : si vous croyez avoir un copain, jugez-le dans vos galères.

Ce sont peut-être les 12 km les plus réjouissants de ma (longue) ‘’carrière’’.

A chaque fois que j’ai eu un coup de moins bien, Polo m’a attendu. Et parfois j’ai pu lui rendre le même service. Les aléas de la ‘’forme’’ sont inexplicables.
Ce fut très long. 12km en plus d’1h20 ! Ce fut merveilleux.
La volonté d’en finir, malgré tout, entretenue au feu de l’amitié. Je vous le conseille. Un Polo complètement déshydraté, arrêté à chaque source provençale, chaque épongeage et pour moi quelques étourdissements ; pour tous deux des arrêts de moral itératifs compensés par l’encouragement muet d’un regard bienveillant ou des plaisanteries pour couvrir ce désarroi inattendu. Un vrai bonheur. Une aubaine !

Une arrivée bras dessus bras dessous. Une dernière vanne. Un dernier vertige. Une médaille et la très grande probabilité de se retrouver à nouveau sur ce circuit dans un assez bref délai.

Reste à trouver les raisons de cette petite mésaventure.
Pour Polo, pas de problème, il est sans doute trop vieux pour ce genre d’effort. Mais pour moi ?
Bof ! Je ne vois pas.
Tant pas. Rendez-vous le 5/04/09 à Paris.

Partit pour faire 3h15 et finir en 3h52
C'est Jieff qui t'a fait ton plan ?

Houlà j'étais super content de voir Nelly(et sa fille) à l'arrivée .

Et oui Nelly c'était mon idole, mon objectif quand j'ai commencé c'est d'arriver à rester dans sa roue aux entrainements vélo mais elle était sympa elle m'attendait

HIHI alain je l'ai torché mème infirme, j'avais prévu 3h15 et...........3h14 , mais désolé alain j'ai du y aller j'avais trop mal, en mauviette que je suis

Ah j'ai revu aussi au départ Thierry Phillipe qui m'a donné l'envie avec xavier maunoir de faire du long